Aglaya Zinchenko joue Tchaïkovski le 24 mai 2022


le mardi 24 mai 2022 au Grand Kursaal de Besançon

Au programme 

Quatre œuvres de Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840 – 1893) :

  • MÉDITATION, OP. 72/5 (1893)
  • “JE VOUS BÉNIS, FORÊTS …” OP. 47 / 5 (1880)
  • LES SAISONS, OP. 37A (1875–76)

1. Janvier – Au coin du Feu (Январь – У камелька)

2. Février – Carnaval (Февраль – Масленица)

3. Mars – Le Chant de l’alouette (Март – Песнь жаворонка)

4. Avril – Perce-neige (Апрель – Подснежник)

5. Mai – Nuits blanches (Май – Белые ночи)

6. Juin – Barcarolle (Июнь – Баркарола)

7. Juillet – Le Chant du faucheur (Июль – Песнь косаря)

8. Août – La Moisson (Август – Жатва)

9. Septembre – La Chasse (Сентябрь – Охота)

10. Octobre – Chant d’automne (Октябрь – Осенняя песня)

11. Novembre – Sur la Troïka (Ноябрь – На тройке)

12. Décembre – Le Temps de Noël (Декабрь – Святки)

  • ENTRACTE 30 mn
  • GRANDE SONATE EN SOL MAJEUR OP. 37 (1878)

1. Moderato e risoluto

2. Andante non troppo quasi Moderato

3. Scherzo. Allegro giocoso

4. Finale. Allegro vivace

À propos

Le concert commencera avec la Méditation, pièce tirée du dernier opus pour piano de Tchaïkovski, créée en 1892. Cette œuvre, par son ampleur et sa complexité, conduit la pianistique du compositeur vers le genre plénier de la sonate, au-delà de la musique de salon ou de commande.

Le concert se poursuivra par l’interprétation intégrale des Saisons, op.37a (1875-1876), douze pièces de commande, très diverses, inspirées par son expérience sensible des douze mois de l’année. Elles semblent toutes inviter à la danse, suggérer une chorégraphie, et font partie du répertoire d’Aglaya Zinchenko depuis sa jeunesse. Chaque pièce sera précédée de la lecture de son épigraphe poétique originale.

Après l’entracte où chacun pourra se désaltérer, viendra la Grande Sonate en sol majeur op.37, de 1878. Cette sonate de plus de 40 minutes atteint, par son architecture et sa texture, la dimension d’une composition symphonique, invoquant par le seul clavier l’ensemble des divers pupitres du grand orchestre. Il s’agit pour Tchaïkovski d’un authentique et insistant manifeste pour la vie au sortir d’une période tourmentée à tous égards, à l’entrée d’une maturité où il affirme « commencer à comprendre… ». C’est le triomphe de la vie.

Partenaires

  • Ville de Besançon, dont l’équipe du Kursaal
  • Sandales d’Empédocle
  • Yves Deloffre, luthier